La commercialisation des « boissons énergisantes » a été autorisée en France en 2008 à la condition que leur étiquetage comporte les mentions suivantes : « à consommer avec modération » et « déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes ».
Le principal composant des boissons énergisantes susceptible de provoquer des effets indésirables est la caféine dont l’accumulation provenant de différentes sources (boissons à base de cola, barres chocolatées, boissons dites énergisantes) peut, en effet, être à l’origine d’effets non désirés chez les enfants, les femmes enceintes et allaitantes ou en cas d’association avec l’alcool ou d’activité physique. C’est ce que rappelle la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes dans une réponse ministérielle publiée le 25 août 2015 en se fondant sur un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de septembre 2013.
Ces boissons, présentées par les fabricants comme dotées de propriétés stimulantes au niveau physique et intellectuel, contiennent un mélange de différents composés, le plus souvent, caféine, taurine, glucuronolactone et vitamines du groupe B, sucres ou édulcorants.
Les mesures d’étiquetage actuellement en vigueur en France sont conformes au règlement européen du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.
Depuis la publication de l’avis de l’Anses et le relais de ses recommandations auprès des instances concernées et du grand public, le nombre d’effets indésirables recensés reste faible.